Le 17 octobre 1961, en pleine révolution Alger, le Front de Libération Nationale appelle les Algériens à manifester pacifiquement à Paris pour demander l’indépendance de l'Algérie et l’arrêt du couvre-feu qui les vise. La répression ordonnée par le préfet Maurice Papon est sanglante. Plusieurs dizaines d'Algériens, peut-être plus de 200, sont tués, certains sont jetés dans la Seine par la police français. C’est ce massacre qui est dénoncé trois semaines plus tard par ce graffiti sur les quais de Seine.