Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L’invitée du jour est une jeune auteure, qui a sorti son tout premier roman en mai dernier, chez la meilleure maison d’éditions, Faces Cachées. Il s’agit de Sarah Ghoula, qui a sorti en mai dernier son tout premier livre, un très beau roman, “Nos silences sont immenses”.
Elle y raconte l’histoire de Zohra, que l’on découvre vieille femme vivant à Paris au début du livre, pour ensuite aller en Algérie, sous l’ère coloniale, dans un petit village de l’est algérien, pour suivre la naissance et l’enfance de Zohra, petite fille très mystérieuse. Sans trop en dire, son livre aborde un peu sous la forme d’un conte, la question de l’héritage spirituel, traditionnel, la transition entre deux mondes, deux âges, deux visions du monde à travers le parcours de Zohra.
On va bien entendu discuter de ce roman, de son processus d’écriture, mais aussi de sa lecture du moment, et de son rapport au livre.
Sarah vient de finir Au vent mauvais de Kaouther Adimi, elle est en train de lire La vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker, ainsi que Contes curieux des quatre coins du monde de Praline Gay-Para.
Elle cite parmi les ouvrages et auteurs qui ont répondu à son besoin de représentation L’aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, mais aussi les écrits de Amadou Hampâté Bâ, voire ceux d’Aimé Césaire.
Ses livres de prédilection sont : les romans de Jacqueline Wilson qu’elle a lus très jeune, Le père Goriot d’Honoré de Balzac et l’oeuvre du poète palestinien Mahmoud Darwich.
Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !