Selon une enquête de la CFDT, au moins un français sur trois aurait déjà fait un burn-out au travail au cours de sa carrière. Ce mal-être a certainement plusieurs causes, mais très souvent en cherchant bien, on trouve un problème de management malsain. Dialna a décidé de revenir sur le sujet.
C’est fou comment certaines personnes ne servent à rien ! elles ne vous élèvent pas spirituellement, ne vous apprennent rien de la vie, elles ne vous nourrissent pas intellectuellement… Quand vous passez un moment avec ces gens, vous vous sentez fatigué.es et vide.s. Car en effet ces individus vous aspirent toute votre énergie, votre temps et votre savoir.
Bizarrement vous trouvez beaucoup de ces personnes toxiques dans le monde du travail…. (Oh comme c’est bizarre !!!) Quel que soit le domaine, vous allez trouver ce genre d’humains avec des failles émotionnelles, qui vont tout détruire sur leur passage, ils/elles vont vous manipuler avec l’affectif, les émotions et très vite nous sommes sous emprise ! Car ces personnes qui ne servent à rien, bizarrement on n’arrête pas d’en parler, d’y penser et une rumination mentale malsaine, elles s’installent à l’échelon 6 dans notre cerveau (échelon de cadre sup).
Le travail :
Quand on sait que l’origine du mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture à trois pieux, on réalise à quel point ce dernier était mal considéré depuis l’époque de la Rome antique ! Je n’ai aucun mépris pour les travailleurs (entendons nous bien) mais par contre le monde du travail patriarcal, pyramidal, je lui gerbe à la gueule ! Ce système qui essore toute notre temps, énergie et intelligence, parfois même notre force physique est juste pas normale, il n’est pas adapté à la condition humaine ! Comme si on était condamné à transformer péniblement la nature pour y survivre et se soumettre à un cycle infernal.
Selon Nietzsche dans Humain, trop humain (I, 61): « Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l’ennui vient nous surprendre. Qu’est-ce à dire ? C’est l’habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d’autant plus fort que l’on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l’on a souffert plus fort des besoins».
Le travail est supposé nous aider à survivre dans un monde qui n’est pas adapté à nous, pauvres créatures humaines que nous sommes. Ok, on doit travailler pour subvenir à nos besoins basiques, pourquoi a-t-on besoin de briller par notre carte de visite, de vouloir toujours plus ? De penser que le superflu est nécessaire ? Je vous pose la question, parce que je n’ai pas la réponse… Nous avons nourri une machine qui nous dévore et nous recrache aussitôt, car quand vous n’êtes plus valides, le monde du travail va vous tourner le dos et piétiner vos droits basiques.
Les droits des salariés sont bafoués par des responsables maltraitant.es, souvent incompétent.es, dans beaucoup de domaines, en utilisant même les manipulations et l’aliénation mentale qui esquintent tout sur son passage. L’aliénation au travail, c’est la suppression de l’expérience et du savoir-faire, il ne reste plus que le labeur, vous devenez serviles malgré vous… Je ne veux plus m’épuiser pour d’autres structures, je dégage mes propres revenus par moi-même et je ne veux plus de fiches de paye de personne ! PERSONNE !!!!
Un jour un ami m’a raconté que tout les mois au moment de la paie, sa responsable distribuait les fiches de paies avec les chèques et ne donnait pas l’enveloppe tant qu’on ne lui répondait pas « Merci pour le salaire ! » Ce moment de domination a dû lui provoquer un sentiment de super pouvoir incroyable, jusqu’au jour, ou une nouvelle arrivée lui répond « Et depuis quand on remercie pour un salaire? » C’est vrai on ne devrait pas remercier pour un salaire. Car si la structure nous paie, c’est qu’on lui rapporte de l’argent, même les associations d’oeuvres caritatives ont leurs modèles économiques, il ne faut pas se leurrer.
Les chefaillon.nes
Pour en revenir à ces chefaillon.nes qui ne savent rien faire que brasser du vent, souvent occupé.es à faire des rapports, des emails, des réunions, on peut dire que ce sont les impostures du monde du travail. Ils-elles vous font croire qu’ils sont qualifié.es, travaillent beaucoup et contrôlent la situation (en soupirant). En général, ces personnes vous refilent tout le taf, ne sont pas fiables (souvent en « télé-travail », ou en absence de dernière minute) et surtout ne comprennent rien au management. C’est tellement facile d’être exigeant.e avec les autres mais pas avec soi même ! Simone Weil la philosophe qui a beaucoup écrit sur le monde ouvrier disait d’ailleurs dans La pesanteur et la grâce : « L’obéissance à un homme dont l’autorité n’est pas illuminée de légitimité, c’est un cauchemar. »
Cette citation datant de 1947, est toujours d’actualité. Ce bouquin a bouleversé ma vie de jeune femme. Après la lecture de ce livre, impossible d’asseoir une quelconque autorité sur moi. Évidemment ces chefaillon.nes ne se doutent pas une minute que vous ayez lu Simone Weil, car ces gens on un talent incroyable pour rabaisser votre intelligence et votre culture générale.
Contre manipuler
Dites vous bien que personne ne peut vous rabaisser, personne ne peut vous atteindre si vous l’avez décidé ! Ça demande du recul et de l’expérience de comprendre cela, mais une fois que c’est acquis, pas de marche arrière possible. Comme dirait la grande Maya Angelou : « When you know better, you do better. »
Je vous conseille aussi de lire le bouquin Isabelle Nazare Aga Les manipulateurs sont parmi nous. Elles donnent toutes les contres manipulations, une bible à avoir sur soi quand on souffre au travail.
Je vous encourage toutes et tous à vous former en droit du travail, et surtout à faire un travail sur vous pour connaitre vos limites, car ces chefaillon.nes sont comme du liquide, ils/elles prennent la place qu’on leur donnent. Et si vous êtes toujours fatigué.es de contre manipuler, partez ! Arrêt maladie, licenciement, claquage de porte, GET OUT !
Je comprends la peur de tomber dans la précarité, la peur de dépendre de quelqu’un d’autre, mais aucune fiche de paie, ne mérite votre santé physique ou mentale et bizarrement quand on lâche prise, de belles choses viennent à nous ! A partir du moment ou vous savez ce que ne voulez plus et bien les choses changent ! Soyez ambitieuses.eux dans votre vie personnelle et professionnelle, n’ayez pas peur de visez grand et beau. Mettez vous en tête que l’échec n’existe pas. C’est au mieux un succès, et au pire une leçon qui vous servira à avancer dans la vie… And Sky is the limit.