Comment ne pas avoir un coup de cœur immédiat pour Berry Galazka, cette artiste complète qui est capable d’écrire, mixer et composer des sons, mais aussi de critiquer les plus grands tableaux de l’histoire de l’art ?
Enfant unique, mère célibataire, Berry Galazka tisse un lien très étroit avec sa mère, originaire de Varsovie, en Pologne. Elle va vivre dans un matriarcat quand sa grand-mère les rejoint dans le foyer familial. Ses premières années de sa vie vont forger son sens aigu de l’indépendance.
Cette jeune femme née en Floride s’est installée il y a quelques années à Londres pour booster sa carrière d’artiste. Et Berry ne fait pas les choses à moitié. Tout est calculé. Ses pochettes de disques sont de véritables rébus artistiques ! Pour le morceau Man can’t hang, elle se déclare ouvertement misandre et affirme que les hommes ne lui apportent rien dans sa vie : « C’est parce que je suis impliquée dans toutes les étapes du processus créatif, de l’écriture et du chant à la production en passant par le jeu d’actrice. Tout comme j’agis dans chaque partie de ma vie. Le patriarcat enseigne aux femmes que nous devons être dépendantes sur plusieurs plans de nos vie, mais si vous n’êtes pas votre propre garde du corps, personne ne le sera ! « , déclare-t-elle.
Ce titre est une promesse aux hommes blancs détenteurs de pouvoir dans ce monde, ils ne vont pas rester longtemps en place ! Car la nouvelle vague de femmes racisées est en colère et opérationnelle pour démanteler ce “Cis”stème.
Une artiste qui va tout péter sur son chemin, ce n’est pas la première fois que Dialna a le nez fin !