[Portrait] Samina Ali

Dialna-Samina Ali

Il y a 4 ans de cela, j’ai découvert le visage de Samina Ali via un ami photographe sur FB et immédiatement j’ai voulu la connaitre. Elle n’était pas juste une belle brune avec un joli sourire, elle a la beauté de l’intelligence. Quelque chose qui traverse les années, les continents, les cultures…

Nous avons sympathisé et nous nous sommes découvert beaucoup de choses en commun, à commencer par la couleur de notre peau,  la même passion de la photographie, nous sommes toutes les deux curatrices, sauf que Samina Ali l’est pour le musée de la femme à San Fransisco (rien que ça) qui maintenant fait partie du fond mondial de la femme !

Grande féministe activiste, elle est la co-fondatrice de l’organisation féministe musulmane américaine « Filles de Haja ». Cette américaine de San Francisco qui a des origines indiennes est aussi une écrivaine reconnue mondialement. Son premier roman, Madras on Rainy Days, a reçu le prix Priz Roman Étranger en France, et a été finaliste pour le Prix PEN / Hemingway. Aujourd’hui, elle est journaliste pour le Huffington post et anime des conférences sur l’islam et les femmes.

Quand cette femme brillante m’a questionné pour son blog, il y a quelques années de cela autant vous dire que j’étais super flattée mais très angoissée aussi de ne pas être à la hauteur.

Elle me posa la question suivante : «  Nora raconte moi un obstacle dans ton parcours, un truc que tu as su défier sans violence avec intelligence et dignité » 
Quelle belle question, mais j’ai eu tellement d’obstacles dans ma vie, par où commencer… Et je lui ai parlé des personnes comme elle et moi (les brown people 🙂 ) que l’on ne prend pas au sérieux dans le domaine de l’art et de la culture, d’où mon envie de créer des lieux d’expositions où l’art et le respect sont au rendez-vous.

Je ne vous raconte pas à quel point j’étais fier d’être dans son blog, que vous pouvez trouver ici.

C’est une combattante, elle se bat pour casser les clichés ; elle montre des visages que l’on n’a pas l’habitude de voir et  raconte des histoires que l’on n’entend pas non plus, comme son passage dans les conférences TEDX :

 

Samina a beaucoup plaidé dans les universités, de Harvard à Yale, jusqu’aux collèges communautaires, ainsi que dans d’autres institutions de prestiges. C’est une femme qui ne lâche rien et qui va pousser les grandes places de ce monde à s’habituer à voir nos têtes, nous les brown people !

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.