Alors que le concert de la mi-temps du Superbowl mettait avant deux artistes féminines latinas, le 02 février dernier, il était évident pour Dialna de célébrer la force latina en choisissant la « reine » Gloria Estefan pour notre son du lundi.
Véritable force économique, intellectuelle et culturelle, la population latina aux États-Unis a un impact énorme sur la société américaine. Il ne faut pas oublier que les mouvement et études décoloniaux ont quasiment vu le jour en Amérique du Sud.
Bien avant Jennifer Lopez ou Shakira, il a y donc eu Gloria Estefan, ancienne chanteuse du groupe Miami Sound Machine, qui a cartonné à l’international avec le titre Conga. Elle rencontra alors son mari, Emilio Estefan, son « seul et unique grand amour », comme elle le déclarait à la presse. Il deviendra son manager, associé et « partner in crime », pour une longue carrière solo.
Gloria Estefan est née à Cuba, le 1er septembre 1957 et s’est exilée avec ses parents aux États-Unis, dans les années 60. Issue de la haute bourgeoisie cubaine du coté de son père, elle est l’héritière d’une lignée de flûtistes et pianistes classique. Pour Gloria les capitaux financiers et culturels étaient déjà là, et ce, dès sa petite enfance. Sa mère gagne un concours international et reçoit une offre pour aller à Hollywood pour doubler les films de Shirley Temple en espagnol. Mais sa famille s’oppose à cette opportunité.
La révolution cubaine vient tout bouleverser sur son passage. Une fois qu’elle quitte Cuba son destin va être juste bigger than life, digne des grandes divas (Withney, Céline ou Mariah), car au niveau des ventes de disques, Gloria n’a rien à envier aux plus grandes. Elle sera l’artiste latina qui vendra le plus de disques au monde. Sa force ? Elle est auteure, compositrice, et interprète de ses chansons. En plus de toutes ces casquette, c’est une excellente femme d’affaires, car elle produit également de jeunes talents. En effet, c’est elle qui a lancé Shakira aux États-Unis, rien que ça.
Ayer, sorti en 1993 est un extrait de l’album Mi Tierra, premier album entièrement chanté en espagnol par l’artiste. « Avec cet album je voulais apporter une atmosphère cubaine des années 30-40 dans ce monde moderne », déclarait Gloria Estefan au Chicago Tribune à la sortie de l’album.
Ayer, hier en espagnol, est une chanson sur la nostalgie, le fait de regarder en arrière sans amertume, sans ressentiment. Cette chanson ressemble à une lettre d’amour pour son île, Cuba. Comme si elle faisait la paix avec son passé, en disant « tout va bien, je n’ai plus mal ». La force de ce morceau, en plus de la voix douce et veloutée de Gloria sont les cuivres cubains qui vibrent aussi fort que les coeurs des exilé.es. Une chanson que vous allez forcément aimer instantanément !
Ayer encontré la flor que tú me diste
Imagen del amor que me ofreciste
Aún guarda fiel el aroma, aquel tierno clavel
Ayer encontré la flor que tú me disteAún guardo aquella carta que me escribiste
De un rojo pasional tenía una marca
Tu firma junto a el clavel me puso triste
Aun guardo aquella carta que me escribisteRegresa, por favor, pues la vida es muy corta
Salgamos de la duda y del rencor
Muy bien dice el cantor, lo pasado no importa
De todo nuestro orgullo es lo peor
Renovemos la pasión pues la vida es muy corta
Llenemos de calor el corazónAroma de perdón añora nuestro ser
Perfume de ilusión de nuevo amanecer
Frescor de primavera por toda eternidad
Aroma de perdón añora nuestro serRegresa, por favor, pues la vida es muy corta
Salgamos de la duda y del rencor
Muy bien dice el cantor, lo pasado no importa
De todo nuestro orgullo es lo peor
Renovemos la pasión pues la vida es muy corta
Llenemos de calor el corazónAyer encontré la flor que tú me diste
Imagen del amor que me ofreciste
Aún guarda fiel el aroma, aquel tierno clavel
Ayer encontré la flor que tú me diste¡Levántense y gocen que la vida es corta!
¡Alégrense por fin que lo demás no importa!Oigan bien sin temor lo que enseña la vida, señores
No te busques otra herida con el mismo error!
Oigan bien!¡Levántense y gocen que la vida es corta!
¡Alégrense por fin que lo demás no importa!Tiren ya todas las penas y buscen la vida buena
Con cariño y armonía como el agua y la arena
Que bueno!¡Levántense y gocen que la vida es corta!
¡Alégrense por fin que lo demás no importa!An’mense, sacádanse, acérquense sin problema, familia
Ra-ca-ta-ca-ta, Cu-cun-cun-pra
Ya los cueros te llaman, te llaman