Pour ce nouveau son du lundi, Dialna vous fait (re)découvrir la chanteuse Sona Jobarteh, née en 1983, d’une mère anglaise et d’un père gambien. Héritière d’une grande lignée de griots d’Afrique de l’Ouest, Sona Jobarteh est aussi la petite-fille d’un maître griot, Amadu Bansang Jobarteh. À l’âge de 3 ans, on lui met entre les mains un Kora, instrument de musique à cordes, originaire du Mali que l’on trouve dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Chanteuse, compositrice et instrumentiste incroyable, Sona a aussi étudié au Royal College de Londres. Elle est capable de jouer du piano, de la guitare, du violoncelle, du clavecin et du kora. C’est surtout la première joueuse professionnelle de Kora. Sona Jobarteh maitrise cet art ancestral et enseigne à l’université l’histoire de cet instrument, faisant ainsi connaître son répertoire et son histoire aux jeunes étudiant.es.
« La kora fait partie de ma tradition familiale, explique la musicienne. Avec cet instrument, le défi est de maîtriser un répertoire où la tradition est omniprésente et comprend des centaines de chansons qui racontent la gloire d’un empire séculaire. » Le monde 17 juillet 2018
Sona Jobarteh peut jouer partout et de tout, elle est capable de performer en solo sur scène ou dans un orchestre philharmonique royal, c’est une musicienne chevronnée. Le morceau Gambia est d’une force de vie incroyable, il célèbre la date d’indépendance du pays. Son introduction nous mène dans un autre monde, on ferme les yeux et on n’est plus sur terre. Dans ce clip elle montre toute la beauté et la culture de ce magnifique état qu’est la Gambie.
Sa voix répare nos blessures internes telle une guérisseuse musicienne. Belle et brillante Sona Jobaberth agit sur nos cellules et fait augmenter nos fréquences vibratoires. En tout cas, nous, on vibre d’amour pour elle et nous célébrons son génie en ce lundi.