[Série] La casa de papel-Joder-Bordel

dialna - casa de papel

La série La casa de papel cartonne sur Netflix et on comprend pourquoi. Tous les ingrédients sont concentrés pour le succès ! Un braquage va se faire au sein de la fabrique national de la monnaie d’Espagne, pensé par l’extraordinaire El professor qui est juste le cerveau le plus sexy de l’histoire du braquage (ami-es sapiosexuel bonjour).

 

Cet homme mène une équipe de 6 bandits qui n’ont plus rien à perdre et ont tous une spécialité, la règle d’or, ne pas mélanger le personnel et le professionnel, c’est une règle qu’il faut appliquer quelque soit le job on est d’accord, pour bien cloisonner les relations, chaque personne portera un nom de ville :

Berlin : Le coordinateur de la bande, il est esthète, froid, manipulateur, charmeur et c’est l’un des rares à voir cette rigueur germanique, pour l’exécution du plan.

Denvers : le sanguin, le chien fou, comme les USA il est tout jeune et agressif ! Il n’a pas peur de cogner pour obtenir ce qu’il veut

Helsinki : Le silencieux et le soldat du groupe, lui obéit à la hiérarchie et exécute le plan sans trop parler.

Moscou : Le prolo lucide, il sait qu’il fait office de main d’œuvre pour servir ce plan, il est conscient de sa condition et joue le tout pour le tout avec cette ultime plan.

Nairobi : (ma chouchoute) La féministe, la précise, la vrai faussaire capable de créer des billets de banques plus vrai que nature. Aucun sentiment quand il s’agit d’argent, c’est une machine de guerre !

Oslo : La force physique, résistant à des balles et des explosions, il fait lui aussi office de soldat.

Rio : Le plus jeune du groupe, c’est un geek, un surdoué, il est capable de tout hacker. Son souci, c’est la jeunesse et le manque d’expérience. Il laisse l’émotion prendre le pas sur la raison, pour un braquage c’est pas l’idéal

et enfin Tokyo : La déglingo  de service, capricieuse et  instable , elle n’a vraiment rien à perdre à braquer une fabrique de monnaie, capable du meilleur comme du pire.

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Quelle équipe – La casa de papel

Face à ces brigands la police qui doit tenir tête, et au sein de ce noyaux dur patriarcal, une femme commissaire va diriger des négociations, la superbe Raquel. Enfin un vrai personnage de femme forte car elle est vulnérable aussi, survivante de violence conjugale, mère célibataire, elle prend en charge sa mère qui perd la mémoire et ce braquage lui tombe dessus comme l’ultime coup de la vie! Ce personnage est complexe, très intelligent et parfois laisse ses émotions l’envahir et donc la fragiliser.

Dans cette série, le diable se cache dans les détails : la lumière est hyper contrastée, comme les clans qui s’affrontent (les policiers et les voleurs). Les costumes sont de véritables armes visuelles, on se souvient des combinaisons rouges sang et des masques de Dali artiste surréaliste, comme ce braquage ! Quant à la bande son, elle est travaillée au millimètre près pour vous faire sursauter.

Le scénario est tellement bien ciselé, c’est du pur travail d’orfèvre. Le monologue du personnage « El professor » sur les banques doit rentrer dans l’histoire des séries, c’est pas possible autrement. La casa de Papel, ce sont des voleurs qui volent, les voleurs de cette société. Vont-ils réussir leur casse ?

Ce qu’il y a de grandiose dans cette série, hormis le fait qu’un groupe de prolo braque la fabrique à biffetons du pays (dès qu’on déstabilise les banques, vous avez tout mon respect), c’est la prise de conscience que ça provoque dans nos esprits. La vie, ce moment fragile et particulier, où rien n’est garanti, et tout peut basculer à 180° en quelques secondes, la personne riche peut devenir pauvre, une personne seule peut tomber amoureuse, des inconnus deviennent une famille et une famille peut vous considérer comme inconnu en un battement de cils. Nous sommes vivants et puis en une nanno seconde nous fertilisons les chrysanthèmes. On peut tout planifier au millimètres près, rien ne vous prépare à la météo de la vie, NADA !

La casa de papel, c’est le calcul mais aussi le hasard, le pouvoir, l’argent, la solidarité, les émotions, la vie, la mort, la sensualité, la haine et l’amour !

Si vous ne l’avez pas encore vue, regardez cette série JODER !!!!

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La casa de papel

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