[Interview] Nawel Ben Kraïem, l’artiste hybride dévoile ses identités multiples dans un nouvel EP

dialna - Nawel Ben Kraïem

Après un début de carrière en indépendante, et une participation au projet collectif Méditerranéennes, la chanteuse franco-tunisienne Nawel Ben Kraïem signe en major (Capitol) et sort un nouvel EP, Par mon nom, où elle explore en musique et en poésie ses identités multiples.

Une voix rocailleuse envoutante, des mélodies accrocheuses, un soupçon d’électro, et des sonorités nord-africaines, c’est la recette de Nawel Ben Kraïem pour nous faire voyager dans son monde.

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EP Par mon nom – Nawel Ben Kraïem

Après des débuts au sein de groupes, comme Cirrus, ou Orange Blossom, elle sort en 2015 un premier EP solo, Navigue, qui lui permettra de remporter d’ailleurs le prix RTL Mon Premier Grand Studio en 2016. Français, anglais, arabe et même hindi, Nawel utilise brillamment plusieurs langues pour sublimer ses compositions, bercées par de nombreuses influences musicales. Car Nawel Ben Kraïem est une artiste complète : auteure, compositrice, interprète, et même comédienne, puisqu’elle a une formation théâtrale et a déjà joué au cinéma pour Tony Gatlif, ou Mehdi Ben Attia.

Après l’album de reprises Méditerranéennes (ici ou là-bas) porté par Julie Zenatti, où Nawel revisite des morceaux du patrimoine français et maghrébin, elle signe enfin sur un grand label, Capitol, et sort un nouvel EP, Par mon nom entre électro-pop et accents nord-africains. L’artiste pose un constat poétique sur l’identité, empli d’espoir et d’humanité. Le single Mer promise, sorti un peu plus tôt en est l’illustration parfaite. Par mon nom est une bouffée d’air frais, rythmée, et entraînante. Enfin une bonne raison d’écouter de la chanson française.

Une belle rencontre à lire sur Dialna.

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Comme j’ai une voix particulière, ce n’était pas évident pour moi de me dire « Je vais être chanteuse ». Nawel Ben Kraïem © Nadialna

Tu es tunisienne où tu as grandi jusqu’à tes seize ans, avant d’arriver en France, avec ta famille. Comment s’est passée ton enfance en Tunisie ?
Mon enfance s’est passée dans une famille de la classe moyenne tunisienne sous Ben Ali. Mes parents étaient tous les deux dans la fonction publique, et viennent de régions plutôt rurales. J’ai grandi à Tunis, dans une ambiance plutôt ouverte sur les livres, le militantisme. Il y avait une espèce de conscience post-Bourghiba de gauche dans ma famille. Mon père était prof, et pensait que l’instruction était très importante. C’était le seul de sa fratrie à ne pas être berger. Chez lui, il y avait l’idée que la culture était primordiale, du coup même si le milieu artistique lui semblait être tout autre monde, on a exercé une activité artistique le mercredi après-midi.

C’est donc comme ça que tu as commencé le théâtre ?
Oui, à côté de mon école, se trouvait un atelier de théâtre où je suis allée très tôt. Ça a été mon premier coup de cœur, ma première rencontre avec une pratique artistique. C’était aussi une question de sensibilité, de nature. Contrairement à certains de mes cousins par exemple, j’évoluais en ville, dans un environnement familial qui nous poussait à cela. C’est vrai qu’à l’époque, c’était vraiment le théâtre qui me motivait, pas vraiment la musique.

Tu n’étais pas attirée par la musique ?
Si, mais comme j’ai une voix particulière, ce n’était pas évident pour moi de me dire « Je vais être chanteuse ». Je complexais un peu pendant mon adolescence à cause de ce grain un peu rocailleux. Nous sommes quatre filles dans ma famille. Et que ce soit mes sœurs ou mes cousines, tout le monde chante juste et bien. Ma voix a toujours été spéciale. En plus, en Tunisie, on est plus sensible à des voix plutôt cristallines, ce n’est pas forcément la culture du « grunge ». Donc on ne m’encourageait pas particulièrement dans cette voie. En revanche quand, j’ai commencé à chanter, je me suis rendu compte que j’arrivais quand même à faire passer des émotions, et j’ai réalisé que c’était ce qui me plaisait, comme avec le théâtre.

Comment s’est passée ton arrivée à Paris, en ce qui concerne tes activités artistiques ?
J’ai d’abord voulu refaire du théâtre mais je n’ai pas trouvé de structure aussi agréable qu’à Tunis. Là-bas, tout y est à l’échelle humaine, les cours de théâtre sont plus collectifs, militants presque. À Paris, dans ce milieu, même en amateur, les gens ont tous des objectifs de carrière. Je ne m’y plaisais pas. En revanche, même si je ne m’imaginais pas en chanteuse, j’aimais bien chanter chez moi. Il y avait une guitare chez mes parents, que je gratouillais déjà un peu à Tunis, comme beaucoup de gens le font, mais sans plus. J’aimais bien chanter, écrire. Alors j’ai voulu monter un groupe de musique, à Paris. J’ai mis des petites annonces un peu partout. Je faisais un mélange de slam, de poésie, avec un peu de chant.

Finalement, ce qui te plaisait, c’était surtout la scène ?
Oui, et l’écriture ! La musique, le chant, j’aimais ça, mais c’était moins essentiel. Et puis, j’ai commencé à apprécier le chant, de plus en plus. Au début je faisais surtout de l’acoustique. J’ai toujours autant aimé le rock que le hip-hop. J’ai évolué dans un milieu où on aime les choses qui brillent, on aime les choses harmonieuses, le romantisme. Moi aussi j’aime ça, j’aime énormément la chanteuse Warda par exemple, mais j’ai toujours eu cette attirance pour les choses moins lisses aussi, un peu brutes. Donc, quand sont arrivés des artistes comme Nirvana, j’ai été fan tout de suite, et j’ai aussi beaucoup apprécié Ben Harper, ou Lauryn Hill. Les sons guitare/voix me parlaient beaucoup. J’essayais de reproduire ça. C’était des accords et des mélodies très simples, mais qui transmettaient des émotions fortes, J’ai commencé comme ça, avec trois ou quatre accords.

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Nawel Ben Kraïem © Nadialna

Comment était ton premier groupe ?
Dans mon premier groupe, il y avait aussi une violoniste, un violoncelliste, un percussionniste, et des guitaristes qui étaient à la base du travail de composition. C’était déjà hybride. J’écrivais déjà en arabe, français et anglais. Sur mon premier disque, il y a même une chanson en Hindi. J’avais 18/19 ans mais je ne me mettais pas de barrière. L’électro est venue un peu plus tard dans ma carrière. J’ai eu une première expérience professionnelle avec le groupe Orange Blossom vers 2010 (chercher clip). J’avais fait un peu de chemin avec mon premier groupe et ils cherchaient une nouvelle chanteuse, avec une double culture. Ils avaient l’habitude du sampling, et ça me plaisait, on y retrouve le côté patchwork qu’on retrouve dans toutes les formes artistiques qui me touchent. Ensuite, j’ai vu aussi les limites de la création en collectif. Après quelques temps, j’ai repris un projet en solo, et ça a été naturel de revenir à des sonorités un peu plus urbaines.

Qu’est-ce qui fait que, parce qu’on chante en arabe, on est cantonné aux médias, dits communautaires ? Et pourquoi d’ailleurs, un média qui va mettre en avant des femmes arabes, on va l’appeler média communautaire, alors qu’après tout c’est du journalisme ?

Dans ta carrière tu alternes entre des projets confidentiels et d’autres plus grand public, comme l’album Méditerranéennes en 2017. Là aussi, il y a ce côté hybride.  C’est voulu ?
Oui, bien sûr ! Je suis toujours en construction, même dans ma carrière. Il n’y a pas eu de passage soudain de l’ombre à la lumière. Ça fait dix ans que je bricole. Je construis petit à petit, ça me permet de grandir à mon rythme et c’est très bien aussi. Le projet Méditerranéennes, c’était surtout un autre réseau. C’était moins confidentiel, en effet, et ça me faisait aussi entrer dans le monde de la variété française, de la culture populaire. Ce que je faisais jusque-là était classé dans des catégories de niche, qu’on appelle musiques actuelles, musiques du monde. Ça reste des communautés artistiques qui ont une visibilité limitée, alors que les artistes dits de variété française ont accès aux grands médias, eux. Ça m’a fait réfléchir, je me suis demandé qu’est-ce qui fait que, parce qu’on chante en arabe, on est cantonné aux médias dits communautaires ? Et pourquoi d’ailleurs, un média qui va mettre en avant des femmes arabes, on va l’appeler média communautaire, alors qu’après tout, c’est du journalisme ? J’étais là avec ma même voix, mon même métissage, mon même parcours, et pour la première fois, on me donnait accès à des réseaux différents, avec un public plus large, plus de moyens pour le disque, les clips, la communication autour du projet.

Comment tu t’es retrouvée sur ce projet d’ailleurs ?
C’est Julie Zenatti qui a voulu me rencontrer pour cet album. J’avais déjà un parcours qui était entre les deux rives, comme ce projet. Je ne savais pas avec qui j’allais chanter, mais on a pu discuter du choix des chansons. La reprise de Beautiful Tango (avec Julie Zenatti et Sofia Essaïdi) de Hindi Zahra, c’était un vrai kif pour moi. Elle fait partie d’une famille artistique qui me parle vraiment. Ya Mustapha (avec Julie Zenatti et Lana El Arabi), c’était amusant aussi à faire. C’est une chanson festive, qui représente bien ce métissage. La Maritza (avec Elisa Tovati), c’est une proposition de Julie Zenatti. C’est une chanson qui parle d’exil, que je ne connaissais pas du tout. Je me suis vraiment attaquée à la chanson française avec ce morceau. C’était l’occasion de le faire.

Je trouve que quand on maitrise la langue arabe, et qu’on en mesure la portée poétique, il y a presque une mission pour la défendre, la revaloriser et inverser cet imaginaire.

C’est un album qui célèbre les femmes de la Méditerranée, et pourtant aucune chanson en arabe ? C’est surprenant.
Dès que je le pouvais, comme sur Ya Mustapha, j’ai essayé de placer une petite partie en arabe. Mais c’est vrai que ça montre surtout la difficulté de défendre la langue arabe dans un aussi gros projet. C’est un constat.
Dans mon EP Par mon nom, je n’ai pas de chanson en arabe, à proprement parler par exemple. Mais ce n’était pas une volonté de la maison de disques. C’est moi qui avais besoin à ce moment-là d’assumer un propos en français, à l’inverse. Je me suis longtemps réfugiée dans ma culture tunisienne, comme s’il me fallait du temps pour assumer que j’avais un vécu de française, et que j’avais une légitimité à donner mon point de vue dans cette société. C’est vrai que l’arabe est une langue très belle et très musicale, c’est pour ça que j’ai commencé avec elle. Maintenant, je sais bien que si j’avais voulu y mettre plus d’arabe, ça aurait été plus compliqué à défendre ! On voit les débats actuels, l’arabe a un imaginaire très négatif en France. Je trouve que quand on maitrise cette langue, et qu’on en mesure la portée poétique, il y a presque une mission pour la défendre, la revaloriser et inverser cet imaginaire. Mais la langue arabe est toujours présente sur cet EP, avec quelques refrains ou couplets, je ne peux pas faire sans ! C’est important pour moi, que cette langue soit présente, ne serait-ce que pour l’hybridité de mes chansons. Et puis, surtout, parce que ça a du sens. On est tellement nombreux à la porter, elle fait partie de l’Histoire de la France.

Parlons de ton EP, Par mon nom. J’ai l’impression qu’il est plus pop que tes projets précédents ?
Pop, c’est un mot qui englobe tellement d’influences qu’il correspond, en effet. Et en plus, il implique vraiment la notion de chansons. Je donne de l’importance aux mélodies, aux gimmicks, c’était important pour moi. Je veux qu’on les retienne, qu’elles percutent tout de suite. Après, cette pop englobe un peu de musique urbaine, avec des sonorités un peu froides, comme de la guitare électrique, des rythmes électroniques. Et puis, il y a aussi des notes nord-africaines, avec des instruments comme la mandole, le bendir, qui réchauffent. Ça crée un contraste chaud/froid intéressant.


Tes textes abordent surtout le thème de l’identité, des identités même, et de l’exil, tout en y mettant une touche d’espoir. C’était pour rééquilibrer le propos ?
Déjà, oui, parler de mon identité, de mes identités, comme tu le dis, c’est primordial pour moi, c’est mon point de départ. Je me sens plus à l’aise pour aborder ce sujet, et pour comprendre toutes les projections autour que l’on peut rencontrer. Ça peut être mon identité en tant que femme arabe, mon identité en tant qu’artiste.
Ensuite, l’exil est en creux dans l’identité pour moi. L’identité n’est pas figée. Que ce soit un déplacement métaphorique dans la poésie, quand on se questionne, ou qu’on change de culture et qu’on se heurte à d’autres codes, d’autres projections, c’est ce déplacement qui nous fait nous sentir seul, ou nous sentir ensemble. Ce mouvement est présent, cet exil au sens propre ou figuré est clairement relié à cette question d’identité. La charge d’espoir dans mes textes est aussi forte que le constat est lucide et dur. Si j’ai tant besoin de parler des identités et de les questionner, c’est parce que je les sens malmenées. L’ambiance actuelle n’est pas du tout apaisée ni sereine, j’ai clairement besoin d’en parler. Il y a un sentiment profond que les identités vont mal et je ne peux pas m’arrêter à ce constat là, sinon je n’aurais pas l’énergie pour prendre la parole. Ne serait-ce que le poétiser, le sublimer, c’est trouver un sens à ce constat, se dire que des gens vont pouvoir le comprendre, qu’il trouvera un écho chez les autres. Il y a autant d’ombres que de lumières.

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« C’est facile d’imaginer une femme comme une marionnette et pas comme quelqu’un qui contrôle. » Nawel Ben Kraïem © Nadialna

Tu as tout écrit et composé toute seule sur cet EP ?
J’écris et je compose. Une fois que je suis arrivée à 14 titres environ, ma maison de disques m’a fait rencontrer des co-auteurs, et compositeurs. Du coup dans cet EP, il y a trois titres co-écrits, dont Dérangées. Mais le matériau brut de départ est de moi. Les guitares/voix de base, les thèmes, les textes, mais aussi ma poésie, je tiens vraiment que ça parte de mon imaginaire, et éventuellement être assistée ensuite.

On peut être multiples. Mais là, on préférait nous figer dans une petite case, et si on n’y rentre pas, ça devient compliqué.

Être une femme et être auteure-compositrice-interprète, c’est aussi être là où on ne t’attend pas. Comment tu vis cette situation ?
J’ai mis du temps à m’affirmer, à avoir confiance en moi, je doutais de ma légitimité. Je ne l’intellectualisais pas forcément mais je réalisais que je n’étais nulle part à ma place. Par exemple, quand j’ai voulu faire du théâtre ici, j’ai eu une agent artistique, qui m’a expliqué qu’il fallait que je me teigne en brune ou que je change de prénom. C’est là que j’ai compris qu’on attend d’une femme arabe qu’elle corresponde à un certain stéréotype , du genre petite brunette qui a un accent de banlieue. Il fallait correspondre à cela et accepter d’y rester bien gentiment. Il ne s’agissait pas de faire bouger les lignes, de montrer qu’il y avait d’autres visages, profils, des gens plus ou moins populaires, plus ou moins littéraires. Il y a des banlieusards qui aiment la poésie. On peut être multiples. Mais là, on préférait nous figer dans une petite case, et si on n’y rentre pas, ça devient compliqué. Comme c’est un métier d’image, j’ai senti tout de suite qu’il aurait été plus facile pour moi de coller au stéréotype. C’est un peu violent, ce sont des rencontres qui empêchent d’avancer et de grandir.
Après, effectivement parfois en studio, on ne réalise pas tout de suite que je suis auteure, compositeur, interprète. C’est un métier d’hommes, du coup, on va vouloir parfois réécrire mes textes. On m’a demandé mille fois pourquoi je ne faisais pas The Voice aussi. Je ne suis pas certaine d’être une assez bonne interprète. Moi, mon kiff c’est d’explorer mes mots, mes mélodies. C’est vraiment différent. Mais c’est plus facile pour certains de m’imaginer interprète, faisant vibrer les gens aux sons de grandes musiques déjà composées par le talent des autres, que quelqu’un de fort, qui porte sa propre créativité. Je ne suis pas une marionnette dans les mains d’autres personnes. C’est moi qui anime ma propre marionnette. Et ce sont mes mots, pas moi. Ça raconte quelque chose de ce monde. C’est facile d’imaginer une femme comme une marionnette et pas comme quelqu’un qui contrôle.

Comment se passe ton processus de création ?
Écrire les textes ou la musique ne se passe pas de la même manière pour moi. Les mots peuvent venir n’importe quand et peuvent être provoqués par des sentiments, des émotions, des situations que je vis, ou auxquelles j’assiste. Mais ça peut venir aussi lors d’une exposition d’œuvres d’art, ou en sortant d’un film, je vais griffonner sur un carnet, ou avec mon téléphone un début de texte, et ensuite je vais l’affiner, y revenir, etc .. Pour la musique, j’ai besoin de calme, d’être posée, dans ma chambre par exemple. Pour les arrangements, ça se fait souvent à deux, avec un réalisateur ou un musicien. Pour les concerts, on peut essayer de jouer à cinq musiciens et dialoguer pour proposer des versions différentes, mais c’est vrai que pour poser les jalons, c’est plus facile pour moi de travailler toute seule, ou à deux pour canaliser la création.

Tu fais en ce moment la première partie de Slimane en concert. Vos univers se complètent vraiment. Comment s’est fait la rencontre ?
Sur le projet Méditerranéenne. C’est quelqu’un de très sincère et qui ne colle pas aux stéréotypes non plus. L’image du petit gars de banlieue qu’il a eu en sortant de The Voice m’a fait réaliser le besoin de réduire, ou de grossir des traits, alors qu’il est plus complexe que ce qu’on a montré de lui.  Ça ne veut pas dire que cette image ne lui correspond pas, mais plutôt qu’il a aussi autre chose. Oui, il y a l’aspect populaire, générationnel mais c’est aussi quelqu’un de très littéraire, de très nature. Quand j’ai assisté à ses concerts, j’ai vu quelque chose de très mature, et adulte. Et j’aime beaucoup ce qu’il fait. On s’est retrouvés dans la même maison de disques, mais c’est vrai que c’est lui qui m’a tendu la main pour me proposer de faire ses premières parties en tournée.

Dialna - Nawel Ben Kraïem
tournée Slimane / Nawel Ben Kraïem

Quels sont tes coups de coeur du moment ?
Je viens de découvrir l’auteure Toni Morrison et j’ai lu Délivrance. Ça aborde le thème de la domination sociale et aussi la domination personnelle. Le parcours intime y est décrit, c’est passionnant, superbement écrit. Je l’ai dévoré. J’adore lire dès que je peux, j’ai aussi beaucoup aimé le dernier roman d’une auteure que j’apprécie particulièrement, Trois filles d’Éve d’Elif Shafak. J’aime aussi quand il y a une petite dimension presque policière, avec une intrigue hyper construite. Pour la musique, il y a aussi un album entre le Flamenco, et la musique actuelle que j’écoute souvent en ce moment, c’est celui de la chanteuse Rosalia.

L’EP de Nawel Ben Kraïem, Par mon nom, est sorti le 28 septembre. Vous pouvez la retrouver sur scène en première partie de Slimane.

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